Boucle du lac de Bachalp-Grindelwald (N°1)

5 septembre 2020

Pour ce week-end de congé, nous avons décidé de partir à l’aventure du côté de Grindelwald. Après quelques recherches sur le site de l’office du tourisme de la région, nous optons pour le parcours de la boucle du lac de Bachalp.

Le parcours:

L’avantage de ce parcours est qu’il est circulaire ce qui représente souvent l’un de nos critères de recherche, pouvoir atterrir tranquillement au lieu de départ. Ensuite, la difficulté: moyen. Nos expériences nous ont souvent montré que dans un parcours moyen, mon niveau me permettait de parcourir le 90% du trajet sur le vélo. De ce fait, nous avons validé ce critère de recherche. Puis, la distance, 30,5 km représente une distance que nous sommes capables de tenir, tant dans l’effort que la durée. Pour ce qui est du dénivelé, c’était un peu le challenge de la journée et nous en étions conscients. Enfin, avec le descriptif du site de l’office du tourisme, nous étions sur de trouver le dépaysement recherché. Bref, nous étions unanimes que ce parcours saurait nous satisfaire.

Au départ de Grindelwald, nous nous sommes parqués à Grindelwald-Grund. Une montée jusqu’à la gare puis départ sur le parcours direction la Grosse Scheidegg. Magnifique montée le long de la route goudronnée. Un panneau en début de montée indique près de 1000D+ sur 10km… le paysage à couper le souffle fait vite oublier les cuisses qui chauffent mais le dénivelé permet de maintenir un rythme agréable tout du long. Bref, je me suis régalée bien que nous étions les seuls à monter en enduro sans assistance et que nous nous sommes fait dépassé par une orde de e-bikes…

Arrivés à la Grosse Scheidegg, nous poursuivons le long d’un sentier en gravier jusqu’à la station First puis jusqu’au Bachalpsee. Ce bout et une succession de montées et descentes plus pentues les unes que les autres mais la vue sur l’Eiger, la Monch et la Jungfrau en valent le détour.

Bachalpsee indique le point de retour. Nous sommes à mi-parcours et avons rencontré un ami sur la route qui sera notre guide pour la descente. Nous entamons la descente le long du sentier de randonnée. Les couleurs du coucher de soleil nous accompagnent et encore une fois la vue est magique mais ce premier bout de descente représente une réelle difficulté pour moi. Un mélange de grosses pierres, de gravier et de terrain sablonneux, instable et glissant. Beaucoup trop d’options de voies se dessinent devant moi et je ne parviens pas à dessiner mes lignes assez rapidement pour trouver un rythme agréable. Après quelques frayeurs de roue arrière qui dérape brusquement, je me crispe de plus en plus. Bien qu’accompagnée par deux athlètes de DH qui tentent de me donner de pistes à mesures et des conseils pour me rassurer, je fini par réaliser une grande partie de cette descente à pied à côté de mon vélo. Enfin nous rejoignons un sentier en gravier qui m’offre un peu de répit…

Le soleil a disparu depuis quelques longues minutes déjà, et nous poursuivons notre descente. Des couleurs d’un rose incroyable illuminent les Alpes. Bref, même que le stress ne me laisse pas profiter de la descente j’admire ce paysage fabuleux. Notre guide m’oriente dans des routes ou sentiers accessibles et simples pendant que les deux s’amusent sur des sentiers escarpés, nous nous éloignons, nous nous croisons… A l’entrée de la forêt, pas le choix, nous branchons nos lampes de poche. Il fait nuit et nous devons continuer notre route à travers la forêt. Une grande première pour moi! Pas le choix, faire confiance et se vider la tête. La descente dans la forêt a été la partie que j’ai le plus kiffé, un single trail rempli de cailloux, racines, au milieu des arbres… un sentier fluide en flanc de falaise… en temps normal, la panique m’aurait gagnée, mais je n’y voyais rien, je suivais les deux gus devant moi, je suivais leur lignes sans réflechir et quel plaisir!

Enfin, nous rejoignons une route goudronnée qui nous mènera directement vers le centre de Grindelwald. Bon, je vous épargne l’épisode où mon frein arrière est décédé et que j’ai dû finir la descente avec le vélo à mon chéri. Heureusement, nous étions déjà sur la route goudronnée.

Mon avis:

Le parcours est incroyable. Si je devais le refaire, probablement que je prendrais le car postal pour monter à la Grosse Scheidegg ou le télécabine pour rejoindre First. Cette première montée demande beaucoup d’énergie et beaucoup de temps. Par contre, ce qui est certain c’est que je referai la Grosse Scheidegg en vélo de route juste pour le fun.

Pour ce qui est de la descente, le premier tiers représente à mon sens plus qu’une difficulté moyenne. Notre pote nous a expliqué que pour les locaux cette piste est une piste bleu car un beau flow peut être pratiqué. Cependant, c’est clairement du freeride qui demande déjà une très bonne technique. Après, il n’empêche pas que ce bout peut être fait à pied. Pour le reste, nous n’avons pas parcouru réellement le chemin prévu. Notre ami nous a guidé sur la descente étant donné que la nuit tombait et de la difficulté du sentier. Il nous a donné des voies simples (et parfois pour eux deux des voies plus aventureuses) mais le bout dans la forêt a clairement été mon gros kiffe.

Au final, nous avons mis 7h00 avec les pauses pour compléter l’entier du chemin.

Une magnifique expérience qui restera dans les anals.

Donc si comme moi vous débutez en enduro et que la descente est votre bête noire, évitez ce sentier pour une première. En effet, mon ami, ancien athlète au niveau européen de DH était lui-même étonné de la difficulté de ce sentier qu’il a qualifié digne d’une épreuve des enduro world series.

Pour celles et ceux qui décideront de le faire, enjoyez un max 😀

A+ Rom’s

Votre commentaire

Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter:

Logo WordPress.com

Vous commentez à l’aide de votre compte WordPress.com. Déconnexion /  Changer )

Image Twitter

Vous commentez à l’aide de votre compte Twitter. Déconnexion /  Changer )

Photo Facebook

Vous commentez à l’aide de votre compte Facebook. Déconnexion /  Changer )

Connexion à %s